Les populations dans la sous-préfecture de Marandalaha dénoncent l'existence de barrières illégales entre la sous-préfecture de Marandalaha et celle de Bouandougou (Béré). Une distance d'environ 60 kilomètre de route. De ces postes de contrôle, l'on note la présence de personnes en tenue militaire avec des armes.
« Ces barrières ne sont pas là tous les jours. On les voit momentanément. Et toujours les mêmes visages avec le même style vestimentaire. Ils contrôlent les assurances, les permis de conduire et les vignettes avec un paiement obligatoire de 500 f quand on est en règle et un montant variant entre 1000 f et 2000 f lorsqu'on n'est pas capable de présenter les pièces qu'ils demandent. On les retrouvent la nuit comme la journée sur ces différentes positions » a témoigné M. Fofana Mamadou, un cultivateur vivant à Dikodougou venu prendre des soins traditionnels dans ladite localité. Et de poursuivre qu'il a dépensé au total la somme de 3500 f entre Marandalaha et Kamoro en date du vendredi 21 novembre dernier. Ce qui suscite des interrogations et des inquiétudes ici c'est que la zone en question est située entre deux brigades de gendarmerie, au vu et au su des chefs de village.
Mais de toute évidence, c'est l'Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR) qui est défiée. Et on ne saurait aboutir à un environnement paisible si toutes ces brebis galeuses ne sont pas casées. Surtout que certains trouvent goût au désordre.

Tuo Tchang