La nouvelle a été bien accueillie par les candidats au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) session 2014 de la zone centre-nord de Côte d'Ivoire. C'est la mise en place d'une commission de réclamation dans la ville de Bouaké pour plus de 3400 candidats, victimes des failles de la technologie.
Cette information a été donnée par M. Doulaye Coulibaly, Directeur de l'orientation et des examens (DOREX), jeudi 11 septembre dernier, à la préfecture de Bouaké au cours d'une rencontre avec les étudiants des grandes écoles.
« Nous sommes conscients de vos revendications. Ce que vous dénoncez est réel. Mais cela est dû à un mécanisme électronique que nous allons corriger en tenant compte des principes de correction du BTS. Aussi, sachez que cela n'a pas été fait exprès pour faire du tort à une catégorie de personnes » a-t-il déclaré.
Avant d'ajouter que les candidats lésés pourront déposer leurs réclamations dans deux centres d'accueil notamment le CBCG et le CETF de Bouaké. Et, ces commissions spéciales recevront les concernés du vendredi 12 au vendredi 19 septembre 2014.
L'étudiant, Traoré karamoko, Coordonnateur du Comité des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire, chargé des grandes écoles et étudiant en année de BTS, parlant au nom de ses camarades s'est d'abord réjouit de cette note. Ensuite, il a tenu a insisté sur les préoccupations de ses pairs. « Nous retrouvons la note zéro plusieurs fois sur les relevés. Certaines matières se répètent avec des notations différentes. On a des matières sur les bulletins qui ne relèvent pas de nos filières étudiées. C'est tout cela que nous voulons voir régler. Nous avons confiance en nos autorités et nous sommes convaincus que nous obtiendront gain de cause. Tous les camarades respectent le travail des autorités en charge de la question et sont prêts à avoir un comportement citoyen » a t-il indiqué.
C'est après deux différentes manifestations pacifiques des victimes dans la rue que le préfet de région, Aka konin, suite à une rencontre a démontré la puissance de l'administration ivoirienne. Ce qui a nécessité la mise en place d'une commission spéciale. Sans la sagesse et l'efficacité du Lieutenant Degny, chargé des dossiers criminels dans la région de Gbéké, la Gendarmerie nationale sur le terrain, le deuxième jour de la marche aurait dégénéré. Et, la presse locale, à travers l'Union des Journalistes de Bouaké (l'UJB) a fortement relayé l'information au bénéfice de tous les ivoiriens. Car, la crédibilité de l'administration en dépendait.
Pour l'heure, tout se passe dans une ambiance bon enfant.

TUO TCHANG