Sollicité par afrikipresse.fr, le premier vice-président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Sory Diabaté donne son avis sur le groupe de la Côte d'Ivoire après le tirage au sort effectué le samedi 24 juin 2016 au Caire.


-Quel regard portez-vous sur la poule de la Côte d'Ivoire qui comprend également le Gabon, le Mali et le Gabon ?

C'est une poule que je considère comme très difficile parce qu'il y a deux mondialistes que sont la Côte d'Ivoire et le Maroc et deux pays qui nous connaissent et que nous connaissons également notamment le Mali, notre voisin qui est très difficile à jouer chaque fois que nous le rencontrons. Ensuite il y a le Gabon qui ces derniers temps est en train de travailler dur pour la CAN qu'il organise. Cela veut dire que l'équipe est en train de travailler sérieusement. Donc je crois que chaque équipe a sa chance dans cette compétition. Mais il est important pour nous que nous soyons à la Coupe du Monde en Russie.%u200E

-Selon vous sur quel détail vont se jouer les matches ?

Dans ce genre de compétitions, il ne faut pas se louper sur les matches. Il s'agit de pouvoir négocier les matches en prenant des points importants à l'extérieur et faire le plein à domicile. En un mot, il faut savoir réussir ses déplacements.

-Pour de nombreux observateurs, la flèche pourrait venir du Maroc avec Hervé Renard qui a gagné la CAN avec les Éléphants de Côte d'Ivoire et qui officie aujourd'hui chez les Lions de l'Atlas au Maroc.

Oui, Hervé Renard connaît bien la Côte d'Ivoire mais la Côte d'Ivoire connaît bien aussi Hervé Renard. S'il sait comment on joue, nous aussi nous savons comment il entraîne. Nous aurons deux parties qui se connaissent et chacune viendra avec ses armes.

-Il y a le Mali avec le match retour à Bamako. N'avez-vous pas de craintes par rapport à l'environnement de ce match ?

Non le football a ses règles , avec la gestion de ces matches dont la sécurité est assurée par la FIFA. Dans les matches de coupe du monde, la FIFA met un point d'honneur sur la sécurité pour rassurer toutes les parties. À ce niveau, nous n'avons pas de craintes. Et puis la Côte d'Ivoire et le Mali sont des peuples frères et nous saurons nous accommoder des liens de fraternité.

-Dans l'ensemble peut-on dire que la Côte d'Ivoire est confiante ?

Nous le sommes toujours. Nous avons participé à trois coupes du monde et nous disons que nous avons les moyens d'aller à cette compétition en 2018. Mais nous ne négligeons aucun adversaire parce que nous savons que ce sera très difficile.

Entretien réalisé par Adou Mel