Avec beaucoup de peine, peut-être un peu trop de peine...à lalimite même du hasard, l'équipe de Côte d'Ivoire s'en est sorti victorieuse duduel de Suez, face à une formation Malienne séduisante, disciplinée et sérieusesur l'aire de jeu. Sur l'ensemble des 90 mns de ce Huitièmes de finale, quiaurait dû logiquement échapper aux éléphants, les Aigles du Mali ont toutsimplement survolé, sinon surclassé, un collectif Ivoirien démotivé, moralementdémissionnaire et qui à tous points de vues, n'aura réussi qu'à convaincre dece qu'elle a déposé les armes dans cette 32ème édition de la CAN2019 en Egypte.
Aucune cohérence dans le jeu, aucune envie de faire, neserait-ce que quelque chose, des joueurs impuissants, mentalement absents surchaque balle...bref, la troupe de KAMARA Ibrahim a étalé ce Lundi, ses limites,de la façon la plus honteuse. De la défense à l'attaque, en passant bien sûrpar le milieu de terrain inerte et désemparé, aucun compartiment n'était enmesure de faire obstacle aux assauts des Maliens. Même les quelquesindividualités les plus sûres, telles que le Gardien, GBOHOUO Sylvain ou encoreWilfried ZAHA ont sombré eux aussi dans les abîmes de la morosité. Certes, laCôte d'Ivoire nous a parfois habitué à ce genre de prestations nonchalantes,mais de là, à se comporter comme-ci aucune préparation n'avait été faite, etque l'on se retrouvait là par un banal concours de circonstances, cela donne àcraindre sérieusement, quant à la suite de la compétition.
Ce que ces athlètes et leur encadrement technique ignorent,ou feignent d'ignorer, c'est que s'ils s'en sont sortis heureux face au Mali,grâce à un coup de pouce de la providence, il n'y %u2018a qu'un seul Dieu pour toutle monde, et il n'est pas du tout certain que ce Dieu-là soit encore de leurcôté en quarts de finale. L'Algérie, c'est la bête noire des éléphants et àvoir cette équipe désossée conduite par un entraîneur, lamentablement carrenten stratégie, la configuration du prochain match des Pachydermes Ivoirienspourrait fatalement tourner en un naufrage des plus pitoyables.
Que vont-t-ils se dire ? CAMARA Ibrahim saura-t-ilcomprendre que son commando et lui courent à leur perte et ce au mépris dusacrifice financier consenti par le contribuable Ivoirien ? Quid desdéclarations d'avant-match ! La vérité, c'est sur le terrain.
source : Netafrique.net | auteur : Raoul MOBIO