Meiway a prêté l'une des ses productions pour servir d'hymne de la Ligue 1. L'artiste ivoirien en pleine promotion de son nouvel album a confié à sport-ivoire.ci les raisons pour lesquelles il a accepté cette collaboration, tout en révélant les clubs de Ligue 1 pour lesquels son coeur bat.

Meiway, comment le choix de votre chanson à succès, "Bomo", s'est-il fait pour servir d'hymne pour la Ligue 1?



Wow ! Question difficile car je ne suis pas dans les secrets du bureau exécutif de la FIF. Je peux tout simplement vous confier que j'ai été contacté par le vice-président M. Sory Diabaté qui m'en a fait la proposition. Très touché et honoré je lui ai immédiatement fait le nécessaire et envoyé le fichier revisité.



Pourquoi avez-vous acceptez cette collaboration?



C'est un devoir citoyen. Quand on est sollicité par une structure d'Etat (Ministère de la jeunesse et des sports) ou une association privée pour servir, on ne peut qu'en être fier. Cette reconnaissance m'a fait réagir spontanément.


Avez-vous en tête de faire une composition spéciale pour la Ligue 1?



Non pas vraiment. Par contre je m'en suis rapproché en écrivant une chanson (Éléphants 2015) pour nos Eléphants Champions d'Afrique sur mon tout nouvel album "Illimitic".



Comme tout jeune garçon, avez-vous rêvé jouer au football à un niveau professionnel? Et quel est le club qui vous faisait rêver?



Ah oui ! J'ai pratiqué tout jeune le football ! J'en ai même gardé les jambes arquées par admiration pour « l'Homme d'Asmara », le défunt Laurent Pokou. Tous les enfants rêvent de faire du sport, c'est une fois sur le terrain qu'on finit par prendre la vraie décision. Me concernant, ma passion pour la musique s'est imposée. J'avais deux clubs qui portaient les mêmes couleurs (Bleu et rouge) : l'US Bassam dont mon Père était dirigeant, et le Stade d'Abidjan (1er Champion d'Afrique Ivoirien en 1966).



Avez-vous pour ce qui est de la Ligue 1 saison 2016-2017 un penchant pour Moossou FC?



Naturellement. Moossou représente la ville de Grand-Bassam d'où je suis originaire. Cette équipe a tout mon soutien.


Le public ivoirien peut-il espérer vous voir un jour au stade Robert Champroux pour assister à une rencontre?



Bien sûr que oui. Je suis un passionné de football. Ce n'est vraiment pas pareil au stade qu'à la télé. L'émotion est beaucoup plus vive. C'est toujours un bonheur d'assister à des matchs au stade et de côtoyer tous ces joueurs exceptionnels qui nous font tant rêver.



Ces joueurs, Eric Bailly, Jonathan Kodjia, Sylvain Gbohouo, Seri Jean Michael et Serge Aurier, dont certains ont évolué en Ligue 1, sont nominés pour le Prix Sport ivoire du meilleur footballeur ivoirien de l'année. Pourriez-vous faire un pronostic ?



Hou la !!!! Je ne suis pas très bon en pronostic. Je souhaite tout naturellement que ce prix revienne au plus méritant. Que le meilleur gagne.