Enseignement supérieur : Des étudiants dénoncent la gestion du ministre Diawara

  • publiè le : 2021-12-02 08:38:30
  • tags : enseignement - supérieur - étudiants - dénoncent - gestion - ministre - diawara
Enseignement supérieur : Des étudiants dénoncent la gestion du ministre Diawara
Les étudiants Ivoiriens ne décolèrent pas. Même après le règlement partiel de leurs bourses d'études, ils continuent de dénoncer la gestion globale du département de l'enseignement supérieur par le ministre Diawara. Dans ce communiqué transmis à notre rédaction, ils y dénoncent de façon non exhaustive des pratiques dont ils accusent le ministre avant de se donner rendez-vous le Samedi 04 Décembre au sein de l'université Félix Houphouët-Boigny.
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%uD83D%uDED1Brève analyse d'une gestion inefficace qui cache ses defaillances dans une assurance de façade.

Le ministre Dr Diawara Adama Officiel réussi la prouesse d'être le seul professeur qui, une fois devenu patron du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique - CI, a oublié les souffrances indescribles des étudiants dont il a longtemps partagé le quotidien en prenant des décisions impopulaires dans le seul but d'augmenter leurs souffrances et les obliger à écourter leurs cursus pour les plus démunis, quel que soit leur niveau d'intelligence. Il restera dans l'histoire comme le premier enseignant qui n'a pas hésité à supprimer sans état d'âme, les sessions d'attribution de la bourse et de secours financiers d'une année qui a pourtant été validée et dont le budget a été approuvée par l'état de Côte d'Ivoire.

Alors qu'il ne ménage aucun effort pour parrainer toute activité pour laquelle il est sollicité quelque soit le lieu et les circonstances, il a aussi réussi la prouesse de priver deux (02) années durant, les étudiants de leurs bourses. Celui là même qui promettait écouter toutes les préoccupations de tous les acteurs du milieu, est subitement dévenu un selectionneur, choisissant selon son bon vouloir, quels acteurs faut-il écouter et lesquels autres, il ne faut pas écouter quelle que soit la pertinence, l'urgence et la nature de leurs préoccupations.

Le professeur émirite qui reste l'un des compairs de renom du célèbre scientifique Galilée, en tout cas dans les milieux universitaires ivoiriens, a subitement oublié que la vérité ne se trouve pas forcément dans le nombre, en versant dans le populisme au lieu de rechercher une resolution scientifique des problèmes comme le fait si bien le président la republique qui a bien voulu le nommer pour apporter des reformes capables de rendre le système compétitif.

Promesse par ci, assurance par là, en tout cas, aucun ministre n'a autant eu la main libre pour travailler en toute quiétude comme notre bien aimé professeur-ministre, qui d'ailleurs, a une très bonne connaissance du milieu dans la mesure où il y exerce lui-même en tant qu'enseignant chercheur. Toute cette large marge de manoeuvre qu'a bien voulu lui accorder le président de la république afin qu'il puisse améliorer le système et les conditions de vie et d'études des étudiants est en train d'accoucher d'une souris.

Malheureusement, dès qu'une voix s'élève pour porter haut le mal-être du système, la violations des droits des étudiants et leur condition de précarité extrème qui y est associée, des colporteurs de fausses infos s'empressent d'aller lui rapporter que ceux qui dénoncent la précarité extrème à laquelle ils sont eux-aussi contraints, sont manipulés par des personnes tapies dans l'ombre qui viseraient la chute du ministre afin de lui ravir sa place. L'intox, l'intrumentalisation et la manipulation, tous les coups sont permis, pourvu qu'on est de quoi à se rendre utile autour du ministre et rester dans ses bonnes grâces. On va parfois jusqu'à proposer de petits deals mesquins à des responsables d'organisations et lorsqu'ils refusent, ils sont taxés de révolutionnaires qui pensent pouvoir changer le monde, quelles valeurs veut-on donc pour notre société et pour les génerations futures?

Entre obssession de conserver son fauteil et hystérie face aux critiques, on verse dans le compromissionnisme qui tire le système de plus en plus vers le bas.

On fait tout, pour faire porter le chapeau des defaillances du système à la communauté estudiantine regroupée au sein d'organisations, mais, ce n'est qu'un simpe alibi car, c'est une manoeuvre montée de toute piéce pour faire diversion et occulter les vraies identitées de ceux qui s'engraissent sur le dos du système.

Entre renouvellement bâclé et gestion à but lucratif des oeuvres sociales, où est le serieux? Ne parlons même pas du cas des problèmes de crédibilité des diplomes dans les grandes écoles pour lesquels on est prêt à employer de gros moyens pour fermer les grandes gueules qui s'ouvrent pour les décrier. Quelles sont les réelles visées de cette quète de "rentabilité" au detriment du "rendement" dans la gestion des différents services du ministère de l'enseignement superieur et de la recherche scientifique?
Finalement, le professeur-ministre a une drôle de manière de rechercher le bien-être de l'étudiant ivoirien et nous sommes en droit de nous demander si son projet et ses reformes de redressement de l'enseignement ne sont-il pas de la poudre de perlinpimpin?

En attendant d'avoir une réponse définitive, nous vous rappelons monsieur le ministre, que vous nous avez promis la bancarisation et le paiement de la bourse avant la fin de l'année 2021. Nous y tenons et nous vous attendons.

Rendez-vous cher(e)s boursier(e)s et postulants à la bourse, le Samedi 04 Décembre 2021 à l'UFHB pour notre grande rencontre.

BON MOIS DE DÉCEMBRE À TOUTES ET À TOUS!



Organisation des Étudiants Boursiers de Côte d'Ivoire OEBCI

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