Pour s'imprégner des normes légales en vigueur dans l'encadrement du secteur, les promoteurs de médias en ligne et de plateformes, ont fait nombreux le déplacement du Novotel pour cet atelier, qui avait pour thème : "la régulation des services de distribution et de diffusion des programmes audiovisuels en ligne''.

Tour à tour, les intervenants, membres de la direction de la HACA, ont expliqué aux participants, les mécanismes juridiques qui entourent la gestion du secteur. Entre autres préoccupations récurrentes dans les propos des participants, le cas des sites publiant à la fois, des articles de presse et des vidéos, comme cela est généralement le cas dans le paysage web en Côte d'Ivoire. Sur la question, Koné Siméon, directeur des affaires juridiques de la HACA, a expliqué qu'un tel cas "appelle à la collaboration des deux régulateurs (Ndlr :HACA et ANP)''. Selon la définition de la HACA, la web tv, qui tombe donc sous sa compétence directe, est "un site web, qui diffuse majoritairement des contenus vidéo par lesquels, son public est fidélisé''. Cette définition fournie par Dangny Léontine, directrice des opérateurs audiovisuels de la HACA, sera mieux clarifiée avec les précisions de l'ANP, dont le représentant à cette rencontre a rappelé "qu'un site d'informations, c'est pour nous un journal. Les photos et les vidéos sont des éléments d'accompagnement''.

Pour rassurer les opérateurs du secteur, René Bourgoin, directeur général de la HACA, leur a signifié qu'il s'agit simplement de se déclarer. Et de situer le régulateur sur le nombre de travailleurs qui constituent le personnel. Par ailleurs, pour cette période électorale, la HACA a demandé aux web tv de s'abstenir de publier des sondages et de relayer des résultats non-officiels.