Affaire « une fille de 15 ans tue son mari » : la petite T libérée, les personnes impliquées dans ce mariage forcé bientôt aux arrêts

  • publiè le : 2020-09-30 00:07:08
  • tags : affaire - fille - petite - libérée -  - personnes - impliquées
Affaire « une fille de 15 ans tue son mari » : la petite T libérée, les personnes impliquées dans ce mariage forcé bientôt aux arrêts
Traoré Mariam, une adolescente de 15 ans, accusée d'avoir tué son mari, Sékou Barrou, ferrailleur à Abobo.

Les faits : Mlle T. agée de 15 ans est aux mains de la Police . Elle est accusée d'avoir blessé mortellement son concubin , le nommée S.B dans la nuit du Vendredi 25 au Samedi 26 Septembre 2020. Miss T a interpellée et mise en garde vue.

A la suite du communiqué de la police Nationale, Me Nanou Jessica et Me Vanessa Bah/ Leroux se sont constituées avocates de la petite T. Selon les informations que nous avons recues des deux avocates de la petite, Miss T venait fraichement d'entrer dans ce foyer (marie alors qu'elle n'était pas d'accord, début septembre 2020).

Selon les explications de la petite, son concubin la battait continuellement et la forcait a avoir des rapports sexuels. N'en pouvant plus la nuit du drame, elle s'est refugiee dans la cuisine afin de trouver du repis.


Ce dernier l'a rejoint dans la cuisine, voulant avoir des relations sexuelles avec elle et devant son refus, a tenté de l'etrangler, elle s'est alors emparée d'un couteau pour se defendre. Depuis le lundi 28 septembre Me Nanou et Me Bah Leroux ont entrepris les démarches auprès du procureur de la République et de ses services. Il faut rappeler que la loi de 2019 sur le mariage est formelle et interdit le mariage des enfants.

Nous rappelons qu'il existe une jurisprudence a savoir la jurisprudence Fanta Keita. De 1996 a 1997 , Madame Constance Yai s'est battue pour obtenir la liberation de Fanta Keita, une jeune mineure , victime de mariage force qui avait aussi tue son bourreau pour fuir un mariage forcé.


Il est important de souligner que la petite T, a alerté sa famille et sa belle-famille dès que son concubin a commencé à se montrer violent envers elle. Sans avoir gain de cause. Il faut aussi saluer l'engagement et la détermination du Procureur de la République et du Procureur adjoint qui ont décidé de libérer la petite T et de la confier au Service de Protection Judiciaire de l'enfance et de la Jeunesse.

La Ligue Ivoirienne des Droits des femmes aimerait attirer l'opinion publique et les autorités ivoiriennes sur la pratique des mariages forcés qui perdure malgré son interdiction par la loi.

Elle demande a la Ministre de la Femme, de la famille et de l'enfant de l'accompagner dans la prise en charge de la petite T qui a subi des violences tant au plan physique que psychologique depuis le jour de son mariage.

Elle demande a la Ministre de la Femme, de la famille et de l'enfant de l'accompagner dans la prise en charge de la petite T qui a subi des violences tant au plan physique que psychologique depuis le jour de son mariage.

Elle demande egalement une enquete afin de rechercher toutes les personnes implique 1es dans ce mariage forcé.

Ce dernier l'a rejoint dans la cuisine, voulant avoir des relations sexuelles avec elle et devant son refus, a tenté de l'etrangler, elle s'est alors emparée d'un couteau pour se defendre. Depuis le lundi 28 septembre Me Nanou et Me Bah Leroux ont entrepris les démarches auprès du procureur de la République et de ses services. Il faut rappeler que la loi de 2019 sur le mariage est formelle et interdit le mariage des enfants.

Nous rappelons qu'il existe une jurisprudence a savoir la jurisprudence Fanta Keita. De 1996 a1997 , Madame Constance Yai s'est battue pour obtenir la liberation de Fanta Keita, une jeune mineure , victime de mariage forcé qui avait aussi tué son bourreau pour fuir un mariage forcé.


Il est important de souligner que la petite T, a alerté sa famille et sa belle-famille dès que son concubin a commencé à se montrer violent envers elle. Sans avoir gain de cause. Il faut aussi saluer l'engagement et la détermination du Procureur de la République et du Procureur adjoint qui ont décidé de libérer la petite T et de la confier au Service de Protection Judiciaire de l'enfance et de la Jeunesse.

La Ligue Ivoirienne des Droits des femmes aimerait attirer l'opinion publique et les autorite%u0301s ivoiriennes sur la pratique des mariages forcés qui perdure malgre son interdiction par la loi.

Elle demande a la Ministre de la Femme, de la famille et de l'enfant de l'accompagner dans la prise en charge de la petite T qui a subi des violences tant au plan physique que psychologique depuis le jour de son mariage.

Elle demande a la Ministre de la Femme, de la famille et de l'enfant de l'accompagner dans la prise en charge de la petite T qui a subi des violences tant au plan physique que psychologique depuis le jour de son mariage.

Elle demande egalement une enquete afin de rechercher toutes les personnes implique1es dans ce mariage forcé.


source : yeclo.com

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