Les tendons sectionnés, les paumes tailladés, c'est dans une mare de sang que GUEI Kanzio Innocent a été admis d'urgence à l'hôpital général de Blolequin, ce Lundi 16 Décembre, suite à une rixe avec un ressortissant Burkinabè.

A l'origine de cette escarmouche qui aurait pu s'avérer fatal pour l'autochtone, une dispute liée à la revendication d'un domaine foncier dans la forêt de Diboke. Selon le père de la victime, qui dit répondre au nom de KPAHOUN Guei Valentin, son fils s'est fait agresser pour avoir tenté de récupérer une plantation qui lui appartiendrait de droit. ''OUEDRAOGO Valentin s'est accaparé de ma plantation sous prétexte que X la lui aurait vendue.

Je lui ai demandé de quitter ladite plantation, mais il a toujours refusé''. Toujours selon la version rapportée par le père de GUEI Kanzio Innocent, ''à plusieurs reprises, je lui ai rendu des convocations de la part du sous-préfet, mais il n'a jamais répondu''. Quant aux circonstances dans lesquelles le drame est survenu, il raconte : ''Ce Lundi, mon fils est allé au champ et c'est à ma grande surprise de savoir qu'il a été tailladé''.

Jusqu'en fin d'après-midi, le blessé était à moitié conscient. L'auteur présumé de cette agression était signalé du côté de la gendarmerie de Diboke, où les autorités compétentes s'attelaient à recueillir sa version des faits.

En Côte d'Ivoire, plusieurs régions, notamment dans l'ouest du pays sont régulièrement des théâtres de violences entre populations autochtones et allogènes dû à des conflits fonciers, dont les débordements continuent d'empoisonner le débat politique.