Scandale : un principal de collège public viole une fille de 17 ans et procède à un avortement

  • publiè le : 2019-12-12 12:05:24
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Scandale : un principal de collège public viole une fille de 17 ans et procède à un avortement
Obou Sandrine élève en classe de cinquième au collège moderne de gboguhé une sous-préfecture de daloa, victime d'un abus sexuel répété.

Le sieur Adeba Sako Moïse, Principal du collège moderne de gboguhé a abusé de la gamine de dix-sept durant plus de deux mois. Résultat, cela a abouti à une grossesse. Ne sachant pas quoi faire et voulant cacher ce grotesque forfait, il confie la jeune fille à une parfaite inconnue pour se faire avorter à l'hôpital central de Daloa. Cet incident a engendré une grosse colère dans tout l'établissement.

Les élèves dudit établissement d'un effectif de mille deux cents quatre-vingt-seize élèves ont entamé une grève afin de forcer la main de sieur Adeba Sako Moïse pour face face à la situation de la jeune fille mourante par sa faute. Cela s'est produit le mardi 10 décembre 2019 à Gboguhé.

Voici les faits selon la victime « il y a deux ou trois mois de cela, j'étais avec mon petit frère et le principal du collège où je fréquente nous a invité dans restaurant. A la sortie du restaurant, il m'a entouré de ses bras autour de mes épaules et ensuite il m'a gentillement demandé de passer chez lui pour lui faire un peu de ménage. Sans réfléchir j'ai dit OK. Lorsque je suis arrivée à son domicile, il était déjà là et moi je suis rentrée pour faire ce pourquoi il m'a fait appel. C'est ainsi que, pendant que je m'apprêtais, il m'a appelé de sa chambre, sans réfléchir j'y suis allé, et c'est là qu'il m'a avoué qu'il voulait me faire l'amour et moi je lui ait dit que je ne voulais pas le faire. C'est alors qu'il a commencé par me ménacer. J'ai tenté de crier mais en vain, vu que sa maison est légèrement isolé de la ville. Il m'a poussé sur son lit puis il a abusé de moi.Mes parents vivent dans un autre village à environ quinze kilomètres de gboguhé, je suis seule avec mon frère. J'avais tellement honte de moi que je n'osais pas dire à une autre personne ce qui s'est passé ce jour là, dans la chambre à coucher du principal.

Cet acte commis, le mois qui a succédé je n'ai pas vu mes menstrues. J'avais peur de lui dire ou même l'approcher ( le principal).Le deuxième mois également, je n'ai toujours pas vu mes menstrues. Inquiète de ma situation, j'ai donc pris mon courage à deux mains pour lui parler de mon état de santé. C'est alors qu'il ma rassuré et ma demandé de rentrer à la maison le temps pour lui de voir comment gérer cette situation.Quelques jours après, il remet de l'argent liquide à une dame que je ne connais pas, afin qu'elle me face venir à Daloa pour procéder à un avortement. J'ai accepté parce que j'avais non seulement honte de moi, mais aussi peur que mon frère ou que mes parents ne l'apprennent. Le jour qui a suivi, une dame est arrivée et m'a accompagné à l'hôpital central de Daloa. Le médecin qui s'est occupé de moi répondait au nom de monsieur Kouassi. Apparemment, tout s'est bien passé.Mais quelques temps plus tard, j'ai commencé à ressentir de fortes douleurs et quand je lui ait signifié cela, il m'a dit que le médecin en question dit que certainement cela ne sait pas passé comme souhaité. Mais les douleurs que je ressentais étaient si fortes que je suis rentrée en famille.Dans mon établissement, comme par miracle, les élèves ont été informés de ma situation. Voilà pourquoi ils ont décidé de ne pas faire les cours aujourd'hui mardi 10 décembre 2019 afin de forcer la main au principal pour qu'il s'occupe de ma situation.

Mes parents ont été informés lorsqu'ils ont vu les élèves de mon établissement venir en grand nombre accompagnés de quelques parents d'élèves dans mon village pour me souhaiter une bonne guérison. Car pour mon père, je souffrais d'une maladie située au niveau de mes vertèbres, dont il avait déjà commencé les traitements à l'indigénat.Lorsque mon père fut informé de la situation par le biais du president des parents d'élèves, il a très mal pris. Rongé par la colère, il a tout de suite voulu rencontrer le principal en personne, heureusement il a été vite maîtrisé par les parents d'élèves aussi venus de gboguhé.Voilà comment nous sommes arrivés à Daloa en vu de retourner voir le médecin et profiter pour porter une plainte contre le principal du collège moderne de gboguhé ».

Nous avons rencontré Obou Sandrine dans les environs de vingt heures au centre social la grâce de Daloa dans une situation inquiétante. Selon la mère de la victime, « l'agent de santé nous a délivré une ordonnance et nous a rassuré que cela n'est pas trop grave, mais que c'était juste des douleurs qu'elle ressentait » a t-elle dit.
auteur : Parfait Z.

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