Suite à son opération avec succès de la tête, Raymond N'Guessan Kouamé est décédé le mercredi 13 novembre 2019. Hassan Hayek bénévole engagé exige une explication du CHU de Cocody à travers une lettre ouverte adressée au président de la république.

Chers internautes je me présente, je suis Hassan Hayek un bénévole engagé qui a toujours défendu les cas sociaux et encensé les CHU et leurs médecins. Depuis ce matin je ne suis pas tranquille avec ma conscience car se taire contre une erreur equivaut à participer à faire prospérer les erreurs. La toile à été secouée par un cas social qui était tombé sur un chantier et embroché par un fer qui lui a traversé le menton et est ressorti par le crâne.

Je ne peux ni confirmer ni infirmer que le CHU de cocody aurait refusé de commencer les soins pour 100 000 francs, ce n'est pas de mes habitudes de confirmer des choses dont je n'est pas été témoin. Bref nous avons reçu les images du frère sur mon groupe BPS (bénévoles de premiers secours) et pendant qu'on établissait le contact, un professeur qui est aussi bénévoles sur le groupe et qui est aussi propriétaire d'une clinique avec un plateau technique assez développé à décidé en tant que bénévole de le recevoir et de l'opérer.



Il a réuni en un temps record une équipe de médecins ivoiriens extraordinaires en urgence qui l'ont opéré avec succès durant 11heures de temps sans parler d'argent. Nous avons payé le sang, les médicaments et certaines choses. Après l'opération qui fut et je dis bien qui fut d'une réussite extraordinaire, il a été déplacé au Chu de Cocody en réanimation pour qu'il puisse se retrouver, se reposer et récupérer.

À ma grande surprise le lendemain, je reçois un appel de ma bénévole pour me dire qu'ils vont le faire monter en chambre au 7ème étage. J'arrive sur les lieux, le patient est dans une chambre avec d'autres patients avec aucun système d'oxygénation pire aucune assistance. Nous étions là nous bénévoles et les parents impuissants. Tout ce qu'on pouvait dire ce sont des yakos répétitifs avec le malade qui se débattait sans arrêt. Bref aux environs de 18heures la respiration était dure, aucun médecin a l'horizon pour le déplacer vu aussi qu'il n'y a pas de place.

Nous avons appelé de gauche à droite pour gérer une place et là problème de brancard. Ils l'ont fait descendre dans l'ascenseur avec tous les soucis les microbes et les germes. Arrivé en bas aucune machine d'aspiration. Le patient décède peu après. Monsieur le président après investigations je sais que l'état ivoirien à équipé les CHU et je connais votre engagement pour le bien-être de la population. Mr le président aujourd'hui des machines sorties de nulle part font apparition dans la salle.

« Mr le président le débat est lancé et je ne peux me taire, c'est le quotidien de nos parents aujourd'hui, des erreurs à n'en point finir car il y a personne pour punir !? »

Des machines neuves comme si elles étaient cachées ou enterrées. Mr le président j'ai promis que la mort de ce jeune ne doit pas rester comme çà. Mr le président j'ai mal car ce jeune en aucun ne devait mourir car le scaner révélait que le côté du cerveau touché n'était pas dangereux. Mr le président pourquoi les machines qui n'étaient pas là hier ont fait surface aujourd'hui ?

Pourquoi aujourd'hui, se reprochent t-ils quelque chose !? Les bactéries et les germes ont eux raisons du frère par négligence car pas de machine et pourtant elles étaient cachées quelque part ! Mr le président le débat est lancé et je ne peux me taire, c'est le quotidien de nos parents aujourd'hui, des erreurs à n'en point finir car il y a personne pour punir !? Cela tombe toujours sur une couche sociale très pauvre qui laisse pour elle a DIEU.

Mr le président je sais que ce n'est pas ça votre conception de la santé car vous avez payé et équipé le CHU pour que ces machines soient utilisées et non cachées.
Lettre ouverte Hassan Hayek

Mon coeur saigne mr le président j'ai fermé mes yeux assez longtemps sur beaucoup de choses dans le système médical mais je suis dégouté de moi même car j'ai toujours eu peur d'en parler car nous avons chaque jour des cas sur place, pas peur pour moi mais peur que les cas qu'on gère payent le prix. J'en ai assez mr le président, je suis fatigué, trop de mort par erreur, trop de souffrance pour rien. Merci excellence, j'espère que mon message arrivera. Dieu veille sur vous et sur votre famille.

Hassan Hayek