Scandale au Chu de Yopougon : Le médecin tabassé pris en charge par le gouvernement

  • publiè le : 2018-01-06 13:43:47
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Scandale au Chu de Yopougon : Le médecin tabassé pris en charge par le gouvernement

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

Le gouvernement ivoirien n'a pas fait autrement que de satisfaire aux exigences du personnel soignant du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon.

Depuis le mercredi 3 janvier 2018, les autorités sanitaires et militaires ont mis à exécution l'une des doléances des agents de santé, en prenant en charge médicalement le médecin interne tabassé, dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 janvier 2018, par des agents du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm). Le praticien, au dire de Kpan Moty, secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (Synacass-ci), section Yopougon, bénéficie de soins dont les frais sont assurés par le gouvernement. En plus de cet acquis, le personnel de santé a demandé la mise en place d'un système de protection des structures sanitaires, et particulièrement des services d'urgences, exposés souvent, à la merci des usagers.



Ils ont également exigé que des sanctions disciplinaires soient prises à l'encontre des agents du Gspm qui ont bastonné leur collège dans l'exercice de ses fonctions. Profitant de cette situation en sa faveur, le personnel du Chu a « exhumé » de vielles doléances dont l'une porte sur l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Au dire du secrétaire général du Synacass-ci, en charge de la section de Yopougon, la ministre de la Santé, et de l'hygiène publique, Dr Raymonde Coffie Goudou, s'est engagée à satisfaire toutes leurs revendications.

Un engagement qui a permis, a indiqué Kpan Moty, de lever la motion de protestation initiée par le personnel de santé pour se lever contre l'attitude violente des agents du Gspm contre un médecin dans l'exercice de ses fonctions. Comme l'a indiqué le représentant du Docteur Atté Boka, secrétaire général national du Synacass-ci, ils avaient, le mardi 2 janvier 2018, décidé d'arrêter, de façon momentanée, le travail, pour crier leur ras-le bol contre ces actes qui deviennent de plus en plus récurrents dans les Centres de santé, et particulièrement aux services d'urgences des hôpitaux de Côte d'Ivoire. Le travail a repris dans l'après-midi du même jour, après la visite de la ministre au Chu.




source : Linfodrome    |    auteur : Elysée YAO

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