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CÔTE D'IVOIRE: Préservation de la paix et de la cohésion sociale Les ex-combattants comme une ressource humaine à réorganiser

publiè le : 2017-04-08 04:48:18
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A quelques pas de 2020 où lesdirigeants actuels du pays comptent faire un bilan à l'image d'une Côte d'Ivoireémergente. Plusieurs sujets liés aux remous sociaux contredisent cependantcette ambition tant prônée. On peut citer entre autre la grève desfonctionnaires, les troubles dans les écoles et l'humeur des ancienscombattants...

Faut-il le noter ? Lesdémobilisés ont été freinés le mercredi 05 avril dernier par le courage, lasagacité et la confiance d'un conseiller du Premier Ministre Amadou Gbon Coulibaly. Pourtant très révoltés contre le pouvoir, les ex-combattants nejuraient que par la mort. A les entendre, ils allaient marcher pourexprimer à l'opinion nationale et internationale leurs difficultésquotidiennes. Aussi, selon certaines indiscrétions, un plan B était mis enplace en cas d'opposition à leur volonté coûte que coûte de revendiquer.

« Notre base arrière s'attaqueraità certaines familles ciblées si le pouvoir nous empêchait de marcher. On étaitdéterminé, prêt à mourir...on a réfusé toute forme de dialogue avec le grandcommandement militaire, avec le préfet. Mais l'appel de M. Touré Souleymane,Conseiller du Premier Ministre à couper notre élan. Comme s'il nous avait gbassé. On ne sait même pascomment il a fait pour nous convaincre au point où on a annulé notre révolutionnationale » a lâché un responsable des ex-combattants de la cellule 39

« On n'a plus confiance àquelqu'un. On a rencontré plusieurs leaders politiques. Même le Président Bédiéne nous a pas soutenus dans nos démarches et propositions d'idées. On afinalement compris qu'on est devenu de la marchandise pour les politiciens. Onva mélanger et ils vont nous tuer ça va finir » s'estexposé un autre avec un visage très méconnaissable.

Heureusement le pire a été évité. Etce grâce à la médiation entreprise par le Conseiller du Premier Ministre, M. Touré Souleymane fraichement élu. « J'ai eu un entretien familial avec mes frères démobilisés » dit-il. Avant de poursuivre, « Je connaisvos difficultés. Je vois comment vous souffrez. C'est pourquoi je suis venu versvous comme je le fais habituellement mais dans d'autres circonstances. Je suis venu sans garde de corps pour vous montrer qu'il n'y a pas debarrière entre nous. Je vous demande de faire confiance au Président Ouattaraet son équipe. Je n'ai pas d'argent à vous donner. Mais je vous promets undébut de proposition de dialogue et de solution d'ici deux semaines. Ceci doitse faire dans la patience car nous n'obtiendrions aucun résultat dans laviolence. Pendant ces deux semaines je présenterai vos doléances aux grandspatrons. Je vais pleurer à votre place. Je vous demande de lire entre les lignesdes actions du Président, Son Excellence Alassane Ouattara. Beaucoup d%u2018effortssont faits dans le sens de l'amélioration des conditions de vie. Et la paixest indispensable pour qu'on arrive loin ». Ce sont ces belles parolesconvaincantes, pleines d'espoir et de confiance exposées sous forme de discourset de management, émanant du père des parrainages, qui ont sans doute touché le coeur des anciens combattants.

Attention lerecul du bélier n'annonce pas la fin du combat !!!

Encore une fois de plus, l'on a pu constaterles mérites du Président de l'ong Ouka-dêmin, M. Touré Souleymane. Envoyé commeun pompier face à des ex-combattants révoltés, il a réussi sa médiation dans letemps et dans l'espace. Mais il faut nécessairement réactualiser cette listedes démobilisés et les réorienter. Car dans une appréciation générale, l'onpourrait soutenir que le PNRC et l'ADDRont échoués dans leur mission. Pour aboutir à une solution définitive, unpartenariat social entre ex-combattants et le Gouvernement avec de nouveauxprogrammes de service de sécurité privé ou de métiers artisanaux pourraient lesregrouper et encadrer.

Sont-ilsencore nombreux et forts ?

Visiblement non. Mais ne dit-on pasque scorpion c'est scorpion ! donc ils sont toujours à craindre vu qu'ilsmaitrisent le métier des armes. Pour donner plus de garantie à la paix sociale,la nécessité de les avoir comme amis profite à tous. Car la moindre erreur leurpermettra de défigurer les acquis de paix et d'avancés au niveau de l'émergence.

Les garantiesde la plume face aux investisseurs

Certes la majorité des hommes demédias constate certaines irrégularités néfastes au développement de la paix. Maisbeaucoup de communications sont également faites dans le sens de lasensibilisation communautaire, médiatique et sportive en vue d'aboutir à unepaix durable. « Sans la paix on ne pourra rien réussir. Les moments detroubles dans notre pays de sorte à inquiéter les populations sont finis. Certainsopérateurs économiques animent courageusement l'économie. Et nous profitons decela pour encourager davantage les bailleurs à faire confiance aux pouvoirsivoiriens. Avec le temps les choses vont plus s'améliorer. S'il y'a plus deboulot, on aura moins de tentative de rébellion » a affirmé Dr AmbroiseMoussoh, PCA de l'ong ''Action Sociale pour la paix''.

Espérons que le climat de paix serenforce dans les prochains jours au bénéfice de tous les ivoiriens.

source : TUO Tchang