Adjamé /Drame à la mosquée : Un fidèle musulman meurt en pleine prière

  • publiè le : 2017-03-07 13:10:17
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Adjamé /Drame à la mosquée : Un fidèle musulman meurt en pleine prière
La « Mosquée Maraca », sise au quartier « Bracodi », dans la commune d'Adjamé, a enregistré un fait dramatique. Précisément, la mort de l'un de ses fidèles, en la personne de Hiliasso Abdoulaye.



C'est un vieux commerçant de 66 ans. A en croire les renseignements, le mardi 28 février 2017, le vieux Hiliasso Abdoulaye, vêtu d'un boubou blanc, fidèle à ses bonnes habitudes de fidèle musulman, accède à l'édifice religieux. En compagnie de ses coreligionnaires, le vieil homme, malgré le poids de l'âge, pète la forme. En sa présence donc, commence la prière de 13h. Sur sa natte, on le voit se courber et le front en avant, il touche le sol. Puis, il se relève et dit des prières, avant de reprendre le même rituel. Et cela, à plusieurs reprises. Hélas, les choses vont virer au drame. En effet, alors qu'il s'abaisse de nouveau, pour toucher le sol avec son front, le commerçant s'affaisse soudainement, sur la natte de prière.



Étendu sur le ventre, il ne se relève plus. Il nous revient que les autres fidèles croient qu'il est simplement épuisé. Après tout, c'est un homme d'un âge avancé, qui en plus, est un gros travailleur. On croit à tort, qu'il accuse un gros coup de fatigue. Oui, parce que la réalité est terrible. Les autres vont se rendre compte du drame, lorsqu'ils constatent que Hiliasso Abdoulaye demeure toujours dans la même posture. Et toutes les secousses exercées sur lui, pour lui rappeler que la prière est terminée et qu'il faut s'en aller, n'y changent rien. L'homme est mort. Tous le constatent.



C'est la panique dans la mosquée. Les autres fidèles n'en croient pas leurs yeux. Ils ne croient pas ou du moins, ne veulent pas croire que le commerçant, à l'instant plein de vie, ne soit plus maintenant qu'un cadavre, étendu là, sur sa natte de prière. Mais gloire reste à Allah. Lui seul décide de rappeler à lui, qui il veut et à quel moment il le veut. Le commissariat de police du 27ème arrondissement est tout de suite informé. Des éléments sont désignés par leur supérieur, aux fins de se rendre sur les lieux du malheur et procéder au constat d'usage.

Ces derniers qui, quelques instants plus tard, se retrouvent sur place, s'acquittent de leur tâche. Requis par la suite, les agents des pompes funèbres enlèvent le corps sans vie, pour le transférer à la morgue de l'Hôpital militaire d'Abidjan (Hma).
source : Sir info    |    auteur : KIKIE Ahou Nazaire

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