Dans une déclaration publiée ce lundi 29 août 2016, le Rassemblement des Républicains (RDR), parti d'Alassane Ouattara a fustigé le comportement des candidats à la sucession du numéro 1 ivoirien.

A 4 ans de la fin de sen deuxième et dernier mandat selon la Constitution ivoirienne, la succession d'Alassane Ouattara continue d'animer les débats au sein de la classe politique ivoirienne. Chaque jour, le nom de potentiels candidats au fauteuil présidentiel sont annoncés dans l'arène politique ivoirienne.

Cette situation déplait fortement au Rassemblement des Républicains (RDR) qui a critiqué de façon virulente les probables candidats en les invitant à se dévoiler publiquement. « le Président Alassane Ouattara a annoncé son désir de ne pas être candidat en 2020. Oui ! Le Président Alassane a été clair : Il ne souhaite pas un troisième mandat. Compte tenu de cette donne, toutes les ambitions sont possibles. Ce qui est déplorable dans les débats actuels, c'est que les prétendants n'ont pas le courage politique nécessaire pour affirmer haut et fort et publiquement qu'ils veulent succéder à Alassane Ouattara », peut-on lire dans la déclaration signée de Joel N'Guessan, porte-parole principal du RDR.

« Ils se livrent à un jeu d'invisibilité radicale en se camouflant tous derrière des cérémonies de remise de dons et autres évènements suscités par leurs clubs de soutiens pour dire à mots voilés ce qu'ils projettent.

Notre souhait est que ces ambitions se fassent au grand jour sans que cela ne soit sujet à coups bas et autres manoeuvres politiciennes dignes des temps anciens. En regardant ce qui se passe en France où tous les candidats aux primaires de la droite se sont affichés et animent tous les week-ends des meetings, nous rêvons d'une classe politique ivoirienne courageuse qui osera enfin dire au grand jour ses ambitions », poursuit le communiqué.

S'il n'a cité aucun nom dans sa déclaration transmise à la presse, les commentaires de Joel N'Guessan, par sa sortie a certainement, en ce début de semaine jeté un énorme pavé dans le marigot politique ivoirien. Reste à savoir si les intéressés parmi lesquels le nom de Guillaume Soro revient de façon récurrente réagiront. Les prochains jours devraient rapidement nous situer.