Guillaume Soro n'envisage de succéder à Alassane Ouattara en 2020 comme il l'a déclaré ce week-end au média britannique BBC.

« Bon, ce n'est pas quelque chose d'envisageable pour le moment », a déclaré le président de l'Assemblée nationale, depuis Londres où il séjourne actuellement sur invitation des députés avant d'ajouter: «Vous savez bien, que ce qui préoccupe le président, et nous préoccupent nous tous, ses collaborateurs, c'est déjà de mettre en place le parti unifié en Côte d'Ivoire. Une fois que le parti unifié sera en place en Côte d'Ivoire, ce que je peux vous garantir, et je vous donne ma parole, je me plierai à la discipline interne du parti unifié.Donc ce sera au parti unifié d'envisager un remplaçant ou un éventuel candidat pour 2020.»

Le patron de l'ex rébellion dit se considérer comme un homme de mission et ne se voit pas comme un dauphin providentiel de Ouattara.

« Non, je considère simplement que je suis un homme de mission.J'ai été premier ministre à la demande du président Ouattara. Je suis devenu président de l'assemblée nationale.Je m'attelle à réaliser ma mission parfaitement dans l'intérêt de l'institution parlementaire », a précisé celui qui fait face à une affaire d'écoute téléphonique accablante au Burkina Faso qui, comme révélé dimanche par KOACI, "perturbe" sa relation avec le chef de l'Etat ivoirien et son entourage.

Pour rappel, l'appel de Daoukro lancé par Henri Konan Bédié indiquerait selon certaines sources, que le PDCI RDA devrait être soutenu par ses alliés du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), lors du scrutin présidentiel de 2020.