Le divorce est consommé entre l'actrice de cinéma, Hanny Tchelley et le Front populaire ivoirien (Fpi), ex-parti au pouvoir.

Ce lundi 8 juillet 2020, sur sa page Facebook, elle a "clashé'' le Fpi, relevant son inconséquence : « vous critiquez les autres, mais vous ne faites pas mieux. Je ne suis pas là pour caresser dans le sens du poil », a-t-elle déclaré.

L'actrice de cinéma en exil depuis la crise post-électorale de décembre 2010 a rappelé aux militants du Fpi qu'elle n'est plus dans leur combat depuis le 4 mars 2020. A cette date, faut-il le souligner, sa soeur cadette, Rachelle Dépri-Crasso a été convoquée par l'ancien président, Laurent Gbagbo dans un commissariat de Paris. « Le président Laurent Gbagbo a convoqué ma soeur à la police, il aurait pu savoir que c'est la soeur de Hanny Tchelley », a-t-elle indiqué dans sa vidéo.

L'actrice de cinéma a invité le Fpi à parler à ses militants, parce que selon elle, tant qu'elle sera attaquée sur les réseaux sociaux, il va riposter. Elle souhaite qu'on ne la mêle pas au combat que mène sa soeur sur Facebook. « On ne mutualise pas les batailles », soutient-elle. « (Le président) Ouattara est assis au calme, vous n'êtes pas capable d'aller lui parler. Vous n'êtes rien, (...) vous tremblez devant lui », ironise l'ex-présentatrice de l'émission « On est ensemble », pendant la gouvernance du Fpi.

Aux militants du Fpi qui estiment qu'elle doit sa notoriété au régime de Laurent Gbagbo, Hanny Tchelley réplique : « ce n'est pas le pouvoir Gbagbo qui m'a faite. Je ne suis pas attachée à quelqu'un ». L'épouse de François Kency dit être prête à %u2018'démonter tous les mensonges'' proférés à son encontre. « Je vais m'asseoir pour les recadrer un à un », lâche-t-elle, un brin coléreux, avant de traiter les cadres du Fpi d'ingrats qui, depuis 9 ans qu'elle en exil, ne savent pas comment elle vit. « Ils ne savent pas comment je vis. Quand j'ai perdu ma maman, aucun soutien de leur part. J'ai enterré dignement ma mère », souligne Hanny Tchelley.