Conférence de presse de la COSEFCI régionale Bouaké eu égard au violation des libertés syndicales .
Camarades du système éducatif
Partenaires du système éducatif ivoirien
Chères organisations de défense et de droit de l'homme.
Amis de la presse nationale et internationale
Le directoire régionale de COSEFCI , une faîtière de lutte du secteur éducation et formation a initié en ce lundi 27 Janvier 2020 cette conférence de presse pour dénoncer et condamner ces multiples violations flagrantes de nos libertés constitutionnelles et les différentes atteintes physiques , morales et psychologiques portées à l'encontre des syndicalistes de la région .
*Les faits*
Le 25 Février 2019 , répondant à l'appel du mot d'ordre de grève lancé par la COSEFCI , les camarades syndicalistes de Bouaké se sont réunis à Bouaké au quartier Ahougnassou, en bordure de route au environ 7h pour une concertation quand soudain un véhicule de type 4*4 se mit à foncer en leur direction.
Le véhicule vint à percuter les engins garés juste à côté et des hommes en sortirent armés d'armes à feu , de machettes , de gourdins pour se mettre à la poursuite des camarades syndicalistes.
Ce même jour et les 2 jours qui suivirent , ces mêmes hommes armés visitaient les domiciles des leaders syndicaux locaux proférant des menaces à l'encontre de leur famille.
Le bilan de cette attaque que nous traitons de terroriste reste lourd :
12 motos calcinées
03 motos emportées
Des blessés graves
Des troubles psychologiques
Une plainte est déposée à la suite auprès du procureur de la république près le tribunal de première instance de Bouaké mais jusqu'à ce jour aucune suite.
En fin d'année scolaire , alors que la COSEFCI suspendait son mot d'ordre et invitait les enseignants à participer aux examens de fin d'année, certains responsables syndicaux de cette faîtière de lutte se sont vus écartés de l'organisation de ces examens .
Dans le cadre de sa campagne d' information et de remobilisation, de cette année scolaire 2019 - 2020, la COSEFCI, faîtière syndicale a entrepris à travers ses nationaux et/ou ses représentants locaux une tournée dans les différents établissements publics du pays .
Les DRENET de Bouaké ont décidé, sans raison évoquée, de refuser l'accès des établissements aux Syndicalistes depuis le 18 janvier 2020 pour la tenue de leurs différentes activités syndicales .
*Notre analyse*
Ces faits constituent une violation flagrante de la liberté syndicale qui est pourtant un droit constitutionnel.
*Notre position*
Nous denonçons et condamnons ces entraves graves à la liberté syndicale.
Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale sur ces dérives autoritaires qui mettent en mal nos libertés .
Fait à Bouaké , le 27 Janvier 2020 .
Pour le porte parole régionale de la COSEFCI
Ballo N'guessan Emmanuel