La crise qui a secoué le système éducatif ivoirien pendant un peu plus de 2 mois pourrait connaître son dénouement dans les prochains 72h.
Mercredi 10 avril 2019, dans un complexe hôtelier à Bassam, la ministre en charge du secteur Education%u2013Formation, Mme Kandia Camara a procédé à l'ouverture de l'atelier de validation des résultats issus des discussions entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants. Elle a à cette occasion, invité les différentes parties à se laisser guider par le sens du consensus et la recherche du compromis. « Je souhaite vivement que vos échanges soit constructifs, fructueux et assortis de résolutions réalistes et soutenables à court, moyen et long terme », a-t-elle confié. La ministre a reconnu que beaucoup reste encore à faire malgré les gros moyens engagés par l'Etat pour offrir à la communauté éducative un système éducatif de qualité. C'est pourquoi Mme Kandia a souhaité que les acteurs du secteur
travaillent de concert pour l'atteinte des objectifs. « C'est ensemble, la main dans la main que nous devons chercher les voies et moyens pour répondre clairement aux attentes exprimées », a-t-elle indiqué, non sans rappeler que la promotion du droit à l'éducation devrait-être un « devoir moral » plutôt qu'une simple « tâche professionnelle ». « Je reste persuadé que le présent atelier jettera les bases d'une chaine de solidarité axé sur la responsabilité partagée et surtout la confiance mutuelle », a-t-elle dit. M. Pacome Attabi, porte-parole de la Cosef-ci a pour sa part salué l'engagement de la Primature dans la résolution de la crise qui secoue le système éducatif, d' où la mise en place de ce cadre de concertation. « Nous sommes venus dans une disposition d'esprit favorable aux discussions. Maintenant tout est au niveau de la partie gouvernementale. Nous espérons que cet atelier apportera des réponses à nos préoccupations », a-t-il confié.Bien avant, M. Kablan Assoumou directeur de cabinet du ministère de l'Education nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle a résumé en 3 grands points les revendications des responsables syndicaux (Pédagogique, Administrative et Financière). Il a cité entre autres la suppression des cours de mercredi, la rétrocession du concours de passage d'instituteur adjoints à instituteur ordinaire, la revalorisation de l'indemnité de logement, le paiement d'une prime de 500 milles FCFA à chacun des 3000 ex-enseignants contractuels et la somme de 1,8 milliard de FCFA pour les enseignants bénévoles (...).
source : Linfodrome | auteur : Jean Kelly Kouassi