Côte d'Ivoire Métro d'Abidjan : Nouveaux changements dans la réalisation du projet

  • publiè le : 2016-08-18 03:23:30
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Côte d'Ivoire Métro d'Abidjan : Nouveaux changements dans la réalisation du projet
Annoncé pour 2019, le premier tronçon du train urbain d'Abidjan reliant Anyama et Port-bouet, connaît quelques difficultés dans sa réalisation.
La mise en service du premier tronçon de l'infrastructure, initialement prévue pour 2019, ne devrait pas être effective avant 2020 selon une source. A l'origine du retard de la livraison de l'ouvrage : les difficultés d'accord entre les autorités ivoiriennes et le groupement des entreprises chargés de la réalisation du projet.

Le consortium de la Société de transports abidjanais sur rail (Star), qui réunit Bouygues (pour le génie civil), Dongsan Engineering (ingénierie), Hyundai Rotem (matériel roulant et signalisation) et Keolis (exploitation) et l'État ivoirien ne se seraient toujours pas accordés sur la clause de la garantie de trafic.

Cette disposition par laquelle l'État s'engagerait contractuellement à verser une compensation au groupement en cas de fréquentation inférieur à un certain seuil pose problème. Le désaccord résiderait au niveau de la fixation de ce seuil et de la compensation à verser. L'autre obstacle dans la réalisation du métro urbain qui devrait transporter une moyenne de 300.0000 citadins par jour, reste le coût de l'édifice estimé à 500 millions d'euros soit 328 milliards de F Cfa.

Un montant jugé élevé comparé à celui d'autres ouvrages de la même envergure tels que le tramway d'Addis-Abeba (412 millions d'euros) d'autant plus que la ligne de métro ivoirien s'adossera sur la ligne ferroviaire déjà existante de la Sitarail, longue de 37 km.

En attendant les études complémentaires financées par la banque atlantique de Côte d'Ivoire (Baci) à hauteur de 40 millions d'euros sont en cours. Le chantier à proprement parlé devrait démarrer ensuite pour une durée de 3 à 5 ans et demi, selon le ministère des transports cité par notre source.





source : Source (Jeune Afrique)    |    auteur : Alassane SANOU

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