Corruption à gogo en Côte d'Ivoire: La Présidence et Primature minées En partenariat avec Afro Barometer, la célèbre ONG vient de livrer une étude sur la lutte contre la corruption sur le continent.

  • publiè le : 2019-08-16 11:08:23
  • tags : corruption - d'ivoire: - présidence - primature - minées - partenariat - barometer
Corruption à gogo en Côte d'Ivoire: La Présidence et Primature minées En partenariat avec Afro Barometer, la célèbre ONG vient de livrer une étude sur la lutte contre la corruption sur le continent.

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

TTransparency International vient de publier un nouveau rapport sur l'indice de la perception de la corruption en Côte d'Ivoire. Il faut dire que cette étude met à mal à l'aise le pays puisque ce fléau serait en hausse.
La corruption en hausse en Côte d'Ivoire selon Transparency International.

Transparency International vient de publier la 10e édition de son rapport sur l'évolution de la corruption en Afrique. Dénommée « Global Corruption Barometer Africa 2019 », cette étude révèle que ce phénomène est en progression en Côte d'Ivoire.

D'après ce rapport, 40% des citoyens ivoiriens (32% en 2015) interrogés estiment que la corruption a évolué au cours des douze derniers mois. 34% d'entre eux avouent avoir eu à payer des pots de vin. Plus de la moitié des Ivoiriens approchés (58%) par Transparency International, pensent que le gouvernement ne combat pas assez ce fléau. 55% estiment que les citoyens ordinaires peuvent faire mieux le gouvernement.

Au niveau des institutions, le rapport révèle que la police reste le corps le plus corrompu (49%). Suivent le milieu des affaires (44%), la fonction publique (33%), les collectivités locales (32%), la justice (31%) et le Parlement (30%). A noter que 27% des personnes interrogées accusent également la Présidence et la Primature d'être des niches de corruption. Le milieu religieux est le moins indexé par l'étude (13%).

Selon l'enquête de Transparency International, la corruption a reculé dans les services de santé. Elle se situe à 16% d'après l'ONG, soit une régression de 2 points par rapport à 2015. Cette étude a été menée dans 36 pays du continent.
source : afrique-sur7.fr    |    auteur : Ange Atangana

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