En exil depuis la fin de la crise postélectorale en 2011, le scénario rêvé pour un retour au premier plan du cinéaste Ivoirien, Sidiki Bakaba, est en train de se dérouler au bout des années de patience et d'épreuves endurées.


Pendant une semaine, l'ex Directeur Général du Palais de la culture d'Abidjan, a séjourné au Sénégal. Invité spécial du chef de l'état Sénégalais, Macky Sall, le cinéaste était l'objet de toutes les attentions de la part des autorités gouvernementales.



Au Pays de la Teranga, la venue de Sidiki Bakaba a suscitée un véritable enthousiasme tant dans les milieux culturels que politiques.



De retour à Paris, le cinéaste reconnaît avoir bénéficié d'un accueil digne de son parcours, en tant qu'icône du cinéma Africain. "Pour eux, je suis un artiste panafricain. Je suis l'un des acteurs qu'ils aiment bien. Je suis dans la rue, quand je passe, les gens me reconnaissent...'', nous confiait-t-il ce Jeudi 22 Avril.



Selon lui, il s'agissait surtout pour Macky Sall, d'honorer, à travers sa personne, les liens culturels étroits qui existent entre la Côte d'ivoire son pays. Au terme de son audience avec le numéro 1 Sénégalais, le réalisateur de "Petanqui'' réitérait face à la presse Sénégalaise, son attachement à la réconciliation nationale dans son pays, la Côte d'ivoire.

Avec cette nouvelle reconnaissance à l'international, Sidiki Bakaba qui ne cesse de réclamer la mise en application de sa fonction d'ambassadeur culturel pour la Côte d'ivoire, confirme sa dimension de monument du cinéma Africain.

Un statut dont son pays peine à profiter réellement, du fait des privations qui lui y sont imposées, domicile confisqué, absence de documents administratifs et autres, pour des mobiles encore confus.