L'influenceur Observateur Ébène condamné à six mois de prison ferme

  • publiè le : 2024-04-25 11:10:30
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L'influenceur Observateur Ébène condamné à six mois de prison ferme
La star ivoirienne des réseaux sociaux, jugé ce 23 avril à Abidjan pour injures et diffamation, a écopé d'une peine de 12 mois d'emprisonnement, dont 6 mois avec sursis.

En détention depuis le 16 avril dernier, l'influenceur ivoirien et star des réseaux sociaux, Observateur Ébène, de son vrai nom Florent Kouakou Amany, a comparu ce 23 avril devant le tribunal d'Abidjan.

Il était poursuivi pour injures, diffamation et atteinte à l'honneur et à l'image par le biais d'un système d'information à l'encontre de l'actrice ivoirienne Marie Paule Adjé. Tous les chefs d'inculpation ayant été retenus, il a été condamné à 12 mois de prison, dont 6 mois avec sursis, et à une amende de 5 millions de F CFA (7 622 euros).


Le précédent Didi B
L'audience, initialement prévue à 13 heures, n'a débuté qu'une heure plus tard. La salle a été très vite comble, ne pouvant contenir tous les curieux venus assister au procès. Observateur Ébène a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. « C'était une blague, c'est le jeu des alliances ethniques en Côte d'Ivoire », s'est-il défendu. Ces pratiques consistent, pour des personnes d'ethnies différentes, à se donner des gages ou à échanger des injures.

Mais pour les avocats de la plaignante, Marie Paule Adjé, l'influenceur est coutumier des diffamations et injures sur les réseaux sociaux. Ils ont argué que leur cliente « n'[était] pas la première personne visée par ses propos dérangeants, avant elle il y a eu le rappeur Didi B et son épouse ».

L'influenceur a « servi d'exemple »
Après avoir expliqué le tort que pouvaient causer des affirmations gratuites sur les réseaux sociaux et se basant sur la loi du 19 juin 2013 relative à la cybercriminalité, la présidente du tribunal a déclaré Observateur Ébène coupable.

Selon le conseil de ce dernier, Me Sombo, l'influenceur a « servi d'exemple ». « La peine n'est pas très sévère, mais elle n'est pas douce non plus, a-t-il affirmé. J'aurais aimé que le tribunal ne tienne pas compte de la notoriété de mon client sur les réseaux sociaux, mais qu'il s'en tienne aux faits. »
source : jeuneafrique.com

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