Condamnation des militants PPA-CI : « Si j'étais militant tout le monde serait allé se constituer prisonnier » (Pulchérie Gbalet)

  • publiè le : 2023-03-20 14:52:11
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Condamnation des militants PPA-CI : « Si j'étais militant tout le monde serait allé se constituer prisonnier » (Pulchérie Gbalet)
Pulchérie Edith Gbalet, présidente d'Alternative citoyenne (ACI) s'est prononcée sur la condamnation des militants PPA-CI. Selon la membre de la société civile ivoirienne, si elle était militante du parti de Laurent Gbagbo, tout le monde serait allé se constituer prisonnier à la suite de la condamnation desdits militants.


Pulchérie Gbalet s'est prononcée sur la condamnation des militants du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) au micro du média Afrique média le 15 mars 2023. « Si moi, j'étais un militant du PPA-CI, tout le monde serait allé se constituer prisonnier. Nous ne sommes pas dans un Etat démocratique. S'ils ont de la place pour tout le monde en prison, il n'y a pas de problème on ira en prison. Mais quand dans l'entourage on regarde faire, on se condamne nous-mêmes », a-t-elle déclaré.

« Par rapport à tous ceux qui disent que c'est dans les urnes que le pouvoir va changer. Le pouvoir change dans les urnes dans un Etat démocratique. Nous ne sommes pas dans un Etat démocratique donc le pouvoir ne peut pas changer dans les urnes. Si on veut le changement, on doit s'inscrire dans l'action. Si les politiques ne bougent pas, rien ne changera. Si ceux dans le peuple qui ne sont pas avec les politiciens ne soutiennent pas la société civile, il n'y aura pas de changement », a-t-elle laissé entendre.

Pour Pulchérie Gbalet, le changement ne se fait pas dans la bouche, dans les pensées, dans les théories ou les causeries. « Le changement se fait dans l'action », a soutenu la présidente d'Alternative Citoyenne.

« Donc tous ceux qui veulent le changement doivent nos soutenir d'une manière ou d'une autre pour que nous y arrivions. Notre Constitution nous donne le droit de manifester. Quand c'est nécessaire, nous devons manifester. Quand c'est nécessaire, nous nous donnerons des mots d'ordre. Quand on donne des mots d'ordre, il faut que les Ivoiriens se lèvent. Si les politiques ne bougent pas, rien ne changera. Le changement se fait dans l'action », a-t-elle relevé.

Prince Beganssou
source : afriksoir.net

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