Exclusivité /Simone Gbagbo crée le buzz au palais: ''Mon mari a gagné les élections de 2010''

  • publiè le : 2015-02-24 07:31:23
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Exclusivité /Simone Gbagbo crée le buzz au palais: ''Mon mari a gagné les élections de 2010''
Le palais de justice d'Abidjan est actuellement en ébullition. En effet, après le cafouillage engendré par les réactions des pros et anti-Simone Gbagbo, l'accusée elle-même vient de faire de graves révélations au parquet.
Simone Gbagbo, accusée d'«atteinte à la sûreté de l'Etat», vient de remuer le palais de justice ivoirien ce lundi. En effet, devant la Cour d'assises d'Abidjan, l'ex-prmière dame a affirmé ignorer ce qu'on lui reprochait.

Depuis son arrestation en avril 2011, les premières déclaration de la "dame de fer" ont crée un gigantesque remue-menage pendant le procès.

« À l'heure où je vous parle, je ne sais pas exactement quels sont les actes matériels qu'on me reproche ! Laurent Gbagbo est le vainqueur de la présidentielle de 2010. C'est à croire que l'objectif était l'élimination physique du président élu Laurent Gbagbo (...) Les troupes rebelles et d'ADO appuyées par l'ONU et les forces françaises, ont massacré des populations civiles, humilié des représentants de l'Etat », a-t-elle affirmé en laissant échapper un grand soupir.
"Laurent Gbagbo est le vainqueur de la présidentielle de 2010" a été la phrase qui a déclenché les réactions, le tohu-bohu et toutes sortes de regards de la part des juges ivoiriens mais aussi de l'assistance du palais.

"De quoi le président Sarkozy se mêle-t-il ? l'ingérence des autorités françaises dont l'armée a bombardé la résidence présidentielle pendant une dizaine de jours alors qu'aucune résolution de l'ONU ne lui donnait ce pouvoir", s'est-elle intérrogée avant de continuer son monologue qui a duré environ une heure.

Simone Gbagbo a rejeté le résultat de la commission électorale organisatrice du scrutin, reconnu par la communauté internationale, qui avait donné Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle de décembre 2010. Le Conseil constitutionnel ivoirien avait à l'inverse consacré son mari. "Comment puis-je être poursuivie sur la base d'une décision politique ? Alors que j'ai respecté la décision du Conseil constitutionnel ?" s'est-elle interrogée, confessant avoir été "battue avec une violence inouïe" lors de son arrestation le 11 avril 2011.

Simone Gbagbo est la tête d'affiche et la dernière accusée entendue dans ce procès en Assises pour "atteinte à la sûreté de l'État" durant les violences postélectorales en Côte d'Ivoire, qui avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois, entre fin 2010 et le printemps 2011.

avec imatin

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