Réglementation du septième art: le cinéma ivoirien désormais régi par une loi

  • publiè le : 2015-05-23 14:13:54
  • tags : septième art - cinéma ivoirien - actualités - national
Réglementation du septième art: le cinéma ivoirien désormais régi par une loi
Pour les autorités ivoiriennes, il est clair que la Culture- et particulièrement le cinéma- doit être un puissant levier de l%u02BCémergence. C%u02BCest à juste titre que le président de la République, Alassane Ouattara, a promulgué la loi N° 2014-426 du 14 juillet 2014 relative à l%u02BCindustrie cinématographique. Pour présenter cet arsenal juridique qui codifie et réglemente le septième art ivoirien, la Commission nationale de la Francophonie (Cnf) a organisé, hier dans ses locaux aux II Plateaux, un atelier pour expliquer cette loi, la toute première réglementant le cinéma ivoirien, aux acteurs de ce secteur.

Et pour l%u02BCexercice, c%u02BCest Hervé Kouamé Abissa, Directeur de la Réglementation et du Contentieux du ministère de la Culture et de la Francophonie qui a été commis. Devant un public composé, en majorité, de producteurs; réalisateurs; scénaristes et acteurs, M. Abissa a déroulé les différentes articulations de cette loi dont tous les intervenants n%u02BCont pas manqué de saluer l%u02BCavènement. « Cette loi révolutionne le cinéma ivoirien, parce que c%u02BCen est la toute première loi. Avant, ce n%u02BCétait que des décrets pris pour réglementer le cinéma en Côte d%u02BCIvoire», a-t-il situé. A l%u02BCauditoire, l%u02BChomme de Droit du ministère de la Culture a présenté les organes de gestion de la cinématographie ivoirienne. Au nombre de ceux-ci, il s%u02BCest félicité de la création de l%u02BCOffice national du cinéma de Côte d%u02BCIvoire (Onacci) dirigé par Laciné Fadika Kramo. Il ressort de la présentation de cette structure qu%u02BCelle est désormais la pierre angulaire de la professionnalisation du septième art ivoirien. Surtout que c%u02BCest elle qui doit veiller à l%u02BCexécution des cahiers de charges, tant des maisons de productions que des opérateurs du secteur.

Aussi a-t-il abordé le sujet du financement. Dans ce domaine, le conférencier a insisté sur la création du Fonds de soutien à l%u02BCindustrie cinématographique (Fonds Sic), qui est un fonds public accessible aux opérateurs pour développer leurs activités. En outre, les questions liées à l%u02BCédition, la production, la circulation, l%u02BCexploitation des vidéogrammes; le législateur a cru idoine de prendre en compte, dans la loi, des mesures de contrôle et des sanctions.
Bien avant la présentation de la loi, Mme Kady Diallo, Secrétaire générale de la Cnf, a dit tout l%u02BCintérêt que revêt la vulgarisation de ces dispositions réglementaires que tous les professionnels du secteur de la cinématographie doivent s%u02BCapproprier.

« C%u02BCest une loi qui va professionnaliser le cinéma ivoirien, en ce sens qu%u02BCelle permet même de définir les catégories socioprofessionnelles; elle situe sur l%u02BCaccès aux financements. C%u02BCest une avancée notable pour plus de créations de qualité et c%u02BCest tant mieux pour notre pays », s%u02BCest réjouie Mme Diomandé Lison Johnson, directrice de la cinématographie ivoirienne.

Avec la présentation de cette loi, les acteurs du monde du septième art se disent plus outillés quant à la bonne orientation de leurs projets pour l%u02BCacquisition des financements et surtout la professionnalisation du cinéma ivoirien qui se veutde plus en plus compétitif.
source : Le Patriote    |    auteur : JA

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