- (Rires) Elles se portent bien, ce sont mes copines sûres. On ne se laissera pas aujourd'hui, ni demain, ni après-demain. Les personnes qui aiment le plus mon affaire, c'est elles, les filles de Dioulabougou. Aujourd'hui, quand je ne chante pas les filles de Dioulabougou, il y a des fans qui me disent que je n'ai pas encore fini mon sketch.

- Oui, effectivement. Les filles de Dioulabougou m'ont porté chance dans ma carrière. Comme j'ai été élevé par les Dioula, j'aime bien les attacher (provoquer). Les filles de Dioulabougou , elles aussi, sont fans de ça (il rit). Je danse bien et depuis qu'elles ont su cela, elles ont envie de découvrir mes jeux de reins, mais je refuse hein, je ne donne pas. Je tiens à ça même, comme Yaya tient à son brassard de capitaine, d'après Magnific (rires).

- Moi-même je ne sais pas où je vais (rires). ce qui est sûr, je fais tout, pourvu que ça me donne à manger. Dans blagues, y a «mangement», dans musique y a «mangement». Je vais vous dire quelque chose, quand je fais de l'humour et puis je ne fais pas un peu de musique après, ça me démange.

- Quand les gens m'appellent, on me dit : "viens tu vas «tuer» avec tes blagues. Quand je finis de bien mentir, on me dit : " Pardon, pardon, il faut en profiter, tu vas chanter et danser pour nous faire plaisir en même temps''. Les gens ont fini avec me blaguer. Mais comme moi aussi, je suis maso, je me laisse aller (rires). je suis un garçon facile.

- Vous savez, les gens sont fans quand tu leur mens en détail. Il faut donc faire court. En 5 minutes, tu as au moins 10 blagues dans ton corps, comment tu ne vas pas m'aimer (il se met à rire).

- Le succès, c'est en partie grâce à mes fans ! Je leur dis d'ailleurs merci. Je veux continuer à bosser et devenir le meilleur humoriste du pays. Mes histoires, je ne les cherche pas loin, je les tire dans les faits de tous les jours. C'est tout ce qui se passe autour de nous, dans notre quotidien.

- Oui, c'est vrai. Ceux qui font copier coller, ce sont des paresseux. Ils ne veulent pas faire d'effort. Si tu restes dans ça, le public va finir par te juger.

- Ça fait mal, ça me fatigue. Je regarde, j'écoute, mais je ne dis rien quand même. « Continuez comme ça, c'est bien pour vous » (sur un de désolation).

- Ecoutez, on ne peut pas dire que ce qu'on fait n'est pas apprécié par le public. Ils adorent ça.

- Dans ce milieu-là, il y a du travail à faire, on en est conscient. Nos devanciers ont essayé de faire quelque chose, mais rien n'a bougé, eux-mêmes, ils sont fatigués. Tôt ou tard, on va devoir s'organiser.

- Il faut savoir le faire. Dans les cérémonies, quand on me remet des noms pour faire des atalakus ou autres spots, je refuse. Je ne me reconnais pas dans ça. Parce que je n'ai pas le temps pour ça. Quand je raconte des blagues, je fais tout pour faire plaisir au public. Celui qui est content et qui est prêt pour moi, je ne refuse pas sa main tendue.

- Nos relations sont très bonnes, on se taquine, on se bipe. On rigole, quand on se voit. EN K2K par exemple, c'est mon homme de main et en même temps, mon «fils». Magnific et moi on est régulièrement ensemble. Quand il a des gombos, il n'hésite pas à me mettre la-dessus. Et vice versa.

- Ça n'a pas été facile. Plus de 10 personnes sont intervenues et j'ai finalement accepté de jouer. Pendant que moi je m'apprêtais à venir «tuer» sur la scène en dansant, on me dit que je dois faire l'humour. C'est ce qui a créé un problème.

- Oui, il vient de sortir effectivement. Il s'intitule Don de Dieu. Je tenais à sortir ce single pour dire merci à Dieu, pour avoir fait de moi ce que je suis. Avec tout ce qu'il m'a donné, je me suis dit, pourquoi ne pas Lui dire merci.

- C'est une question de moyens, sinon j'en suis capable. Je ne suis pas pressé. Quand tu veux commencer, il faut pouvoir donner un spectacle qui puisse rester dans les mémoires. Pour mon One-man-show, mes fans me verront au Palais avant la fin de l'année.

- Moi, tout me fait rire. Même les petites blagues passagères de ma copine me font rire. J'aime par exemple le club des petits. Ce sont mes films préférés.

- C'est une femme qui est beaucoup soumise, qui a eu la gentillesse de me donner un petit garçon.

- Elle est trop têtue, je n'aime pas ça, je lui dis cela chaque fois.

- Je m'énerve, surtout à cause des retards. Mon manager est toujours en retard, ça me gonfle. Quand il finit de bien m'énerver, il vient me parler après embouteillage. Et moi, je lui dis : «LOL».

Par Inzah D.

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