L'information est encore tenue sous cape mais c'est officiel, la Côte d'ivoire sera l'invitée spéciale au Discop 2014 à Johannesburg en Afrique du Sud. Le Discop est un vaste marché mondial qui réunit les producteurs et acheteurs de productions audiovisuelles et plus singulièrement des oeuvres cinématographiques.
Prévu du 5 au 7 novembre prochain, c'est la toute première fois que la Côte d'ivoire prendra part officiellement à ce rendez-vous qui regroupait jusque là plusieurs pays anglophones. L'ouverture sur l'espace francophone en Afrique se fait donc avec la Côte d'voire. Avec une délégation composée par les ministères de la culture et de la communication, la Rti et les producteurs ivoiriens, les représentants ivoiriens devraient partir à ses assises avec des arguments solides. Car les enjeux d'une telle rencontre sont énormes. Il faudra pour le pays, présenter un dossier riche qui pourra impressionner les producteurs et acheteurs mondiaux d'oeuvres cinématographiques. Et aussi de nouer des partenariats avec de grandes chaînes de télévisions qui seront présentes au Discop 2014. Vus de tels enjeux, et avec l'honneur qui est fait à la Côte d'ivoire, les représentants ivoiriens ne devraient pas aller faire de la figuration au Discop. Même si la présence du gouvernement à participer au Discop donne le ton d'une certaine volonté politique à soutenir le secteur de l'audiovisuel, il faut, pour nos autorités, faire un réel lobbying des atouts de la Côte d'ivoire en matière de cinéma. Car si le pays est présent à ce marché, c'est en grande partie à cause des téléfilms et séries comme "Class A'' de Jean Hubert Nankam, de "Ma Famille'' d'Akissi Delta, " Nafi'' de Djeudjessi ... Ces différentes productions ont achevé de convaincre les organisateurs du Discop sur le potentiel cinématographique que regorge la Côte d'ivoire. Si le mérite revient aux producteurs audiovisuels ivoiriens qui tirent leur épingle du jeu, il revient au gouvernant d'assurer un réel engagement à soutenir le secteur.
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